Ce dispositif d’infirmiers toujours présent est déjà en exécution dans plusieurs régions et cela devrait s’étendre petit à petit dans toute le France.
Ce programme a pour but de sécuriser les prises en charges nocturnes.
Selon le syndicat des directeurs d’EHPAD de la fonction publique hospitalière, la nuit pour un établissement de 110 lits, la présence soignante est de deux agents (un aide-soignant et un agent des services hospitaliers).
Le ministère des Solidarités et de la Santé, souhaite mettre à disposition toute la nuit, un infirmier diplômé d’Etat sur plusieurs EHPAD qui interviendrait dans le cas de :
- Chute,
- Trouble respiratoire,
- Douleur,
- Angoisse nocturne.
Les EHPAD sont favorables à cette mesure, même si il réclame aussi plus de personnels en journée.
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La généralisation d’un dispositif de mutualisation des infirmiers de nuit sera financée à hauteur de 10 millions d’euros. Pour le porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers, avec 10 millions seulement 280 infirmiers peuvent être embauchés de nuit pour 7500 EHPAD.
Selon une étude de l’ex-Observatoire National de la Fin de Vie, seulement 14% des EHPAD disposent d’infirmiers de nuit.
Les premières observations conclues sur les régions qui ont mis en place le dispositif sont que ce système offre un avantage certain pour la prise en charge des soins non programmée la nuit des résidents. De plus ce dispositif permet de réduire le recours à la régulation et à l’hospitalisation.
La France dispose de moins d’aides-soignants que ses voisins sur le nombre en moyenne en EHPAD. En effet, la France dispose de 33 aides-soignants pour 100 lits, contre 40 en Espagne ou 38 en Allemagne. Dans le cadre du plan « Grand âge et autonomie », les EHPAD vont recevoir 360 millions d’euros de 2019 à 2021, ce budget est censé faire augmenter le nombre d’aides-soignants à hauteur de 20 000 postes.
Le dispositif n’a cependant pas eu d’effet sur le nombre d’hospitalisations en urgences, puisque les résidents ayant besoin des services d’urgences seront transportés dans les mêmes proportions.
On peut tout de même s’interroger sur l’efficacité d’un infirmier de nuit situé sur plusieurs établissements. Selon certains médecins tous les EHPAD devraient disposer d’au moins un infirmier de nuit pour le bien-être et la sécurité des résidents.
Quel bilan, résultat tiré sur les régions qui ont mises en place ce dispositif ?
Le bilan s’avère bénéfique, la présence infirmière permet d’assurer les équipes de nuit, de favoriser la connaissance de l’ensemble des acteurs et d’assurer ainsi une meilleure continuité des soins tout au long de l’hébergement. Les éléments recueillis à ce stade sont d’ordre qualitatif.
Le premier élément important est la baisse des hospitalisations en urgence en urgence la nuit des résidents d’EHPAD.
Le fait de pouvoir contacter un infirmier de nuit pour les équipes de nuit, constitue un réel avantage pour la prise de décision.
De ce fait, on peut constater une amélioration des relations entre le SAMU et les EHPAD, puisqu’ils sont désormais contactés qu’en cas de véritables d’urgences.
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